Textes & Poèmes



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Le voilier

Je suis debout au bord de la plage,
Un voilier passe dans la brise du matin
et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse
à l'horizon.
Quelqu'un dit à mon côté : "Il est parti"
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout.
Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force
de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un
près de moi dit : "il est parti",
Il y en a d'autres qui,
le voyant poindre à l'horizon
et venir vers eux s'exclament avec joie :
"Le voilà !"

C'est cela,
La mort.

William Blater


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Le voyage

J'ai commencé un grand voyage,
à travers l'éternité,
avec mon âme comme seul bagage
pour accomplir ma destinée

J'ai perdu ma forme humaine,
pas mon identité.
Et comme avant auprès de vous,
je continue à vous aimer.

Je ne suis pas solitaire,
ni perdue ni délaissée.
J'ai simplement quitté la terre;
une autre vie a commencé.

Pour surmonter ce vide,
laissez parler vos sentiments
Je sècherai vos visages humides
car je serai toujours présente.


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Ne pleure pas si tu m'aimes

Si tu savais le don de Dieu et ce qu'est le Ciel !
Si tu pouvais d'ici, entendre le chant des Bienheureux,
et me voir au milieu d'eux !et
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux
les immenses horizons et les nouveaux sentiers où je marche !
Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté
devant laquelle toutes les beautés pâlissent !
Quoi... ? Tu m'as vu... tu m'as aimé dans le pays des ombres
et tu ne pourrais ni me revoir, ni m'aimer
dans le pays des immuables réalités ?
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens,

comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient,
et quand, un jour que Dieu seul connaît et qu'il a fixé,
ton âme viendra dans le ciel où l'a précédée la mienne...
Ce jour-là, tu me reverras et tu retrouveras mon affection purifiée.
A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse,
je sois infidèle aux souvenirs et aux vraies joies
de mon autre vie et sois devenu moins aimant !
Tu me reverras donc, transfiguré dans l'extase et le bonheur,
non plus attendant la mort,
mais avançant d'instant en instant,
avec toi, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie !
Alors... essuie tes larmes et ne pleure plus... si tu m'aimes !

Saint Augustin


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Lettre de l'évêque d'Angers

La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent :

ils ne nous quittent pas, ils restent.

Où sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.

Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents. J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur coeur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées.

La mort, pour les bons, est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.

Monseigneur Bougeaud
Évêque d'Angers


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Prière amérindienne

Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !

Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !

Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.


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Des pas sur le sable

Un jour un homme arriva au paradis et demanda à Dieu s'il pouvait revoir sa vie, aussi bien les joies que les moments difficiles...et Dieu le lui accorda.

Il lui fit voir toute sa vie comme si elle se trouvait projetée le long d'une plage de sable et comme si lui, l'homme, se promenait le long de cette plage.

L'homme vit que le long du chemin il y avait quatre empreintes de pas dans le sable, les siennes et celles de Dieu.

Mais dans les moment difficile, il n'y en avait plus que deux...

Très surpris et même peiné, il dit à Dieu: " Je vois que c'est dans les moments difficiles que Tu m'as laissé seul ".

" Mais non ! lui répondit Dieu. Si tu ne vois qu'une seule trace de pas dans les moments difficiles, c'est parce qu'alors...

Je te portais dans mes bras... "

Poème d'Adémar de Barros, poète brésilien


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Les tamis de Socrate

On rapporte que Socrate recevait une personne qui désirait s'entretenir avec lui de la conduite d'un de ses amis...

Avant qu'il ne commence à parler, Socrate s'enquit si son visiteur avait passé aux trois tamis ce qu'il venait lui dire.

Ce dernier, étonné, et ne sachant pas très bien ce qu'il entendait par là lui répondit par la négative.

Le sage lui demanda s'il avait passé son information au premier tamis, c'est-à-dire s'il avait contrôlé comme vraie la confidence qu'il se proposait de lui faire. Piteusement, il répondit qu'il s'agissait de propos qui lui avait été rapportés...

Socrate lui posa une deuxième question : "L'as-tu fait passer au moins au tamis de la bonté ? Est-ce quelque chose de bon ?" Gêné, le visiteur convint que ce n'était pas vraiment le cas.

"Ton propos se voulait quand même utile ?", insista le maître - ce qui correspondait au troisième tamis. Mais, là non plus, le visiteur ne put que marmonner quelque chose comme "Pas vraiment !"

Le sage regarda son visiteur de moins en moins à l'aise et lui dit fermement : "Si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon ,ni utile, je préfère ne pas le savoir et toi, tu devrais bien vite l'oublier." Après l'avoir salué, il reprit une de ses méditations habituelles.


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Texte trouvé sur une petite soeur tuée en Algérie le 10 novembre 1995

Vis le jour d'aujourd'hui, Dieu te le donne, il est à toi, vis le en Lui.

Le jour de demain est à Dieu, il ne t'appartient pas.

Ne porte pas sur demain le souci d'aujourd'hui.
Demain est à Dieu : remets le Lui.

Le moment présent est une frêle passerelle : si tu le charges de regrets d'hier, de l'inquiétude de demain, la passerelle cède et tu perds pied.

Le passé ? Dieu le pardonne.
L'avenir, Dieu le donne.
Vis le jour d'aujourd'hui en communion avec Lui.


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Mère Térésa - La vie

La vie est une chance, saisis-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est une béatitude, savoure-la
La vie est un défi, fais-lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est une richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en
La vie est un mystère, perce-le
La vie est une promesse, remplis-la
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est un hymne, chante-le
La vie est un combat, accepte-le
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps
La vie est une aventure, ose-la
La vie est un bonheur, mérite-le
La vie est la vie, défends-la.

Mère Térésa


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L'ane

Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits.
L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures,
et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il a décidé que l'animal était vieux
et le puits devait disparaître de toute façon,
ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.

Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.

Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement.
Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu.

Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement
regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,
l'âne faisait quelque chose de stupéfiant.
Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal,
il se secouait et montait dessus.
Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter !

La vie va essayer de t'engloutir de toutes sortes de difficultés.
Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.

Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais...
Il ne faut jamais abandonner!
Secoue-toi et fonce!

Rappelle-toi, les cinq règles simples à ne jamais oublier,
Surtout dans les moments les plus sombres.

Pour être heureux :

1. Libère ton coeur de la haine.
2. Libère ton esprit des inquiétudes.
3. Vis simplement.
4. Donne plus.
5. Attends moins.


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Il n'y a pas de religion plus grande que la vérité

Dans une discussion sur la religion et la liberté dans laquelle le Dalaï Lama et Léonardo Boff participaient, celui-ci posa, un peu malicieusement, lors d'un temps libre, une question qui lui semblait très importante :

"Sa Sainteté, selon vous, quelle est la meilleure religion ?"
(Le théologien pensait que le Dalaï Lama répondrait "Le Bouddhisme tibétain ou les religions orientales beaucoup plus vieilles que le Christianisme.")

Le Dalaï Lama s'arrêta, et en souriant et en le regardant droit dans les yeux lui répondit :
"La meilleure religion est celle qui te rapproche de Dieu. C'est celle qui fait de toi une meilleure personne."

Devant une réponse si pleine de sagesse, le théologien demanda alors : "Qu'est ce qui nous rend meilleur ?"
Le Dalaï Lama répondit : "Tout ce qui te remplit de compassion, te rend plus sensible, plus détaché, plus aimable, plus humain, plus responsable, plus respectueux de l'éthique. La religion qui fera tout cela pour toi, c'est la meilleure religion." Et il ajouta :
"Mon ami, je ne suis pas intéressé de savoir si tu es religieux ou pas... Pour moi, ce qui est important, c'est la façon dont tu agis avec les autres, ta famille, tes collègues de travail, ta communauté, et devant tout le monde.
Rappelle-toi que l'univers est l'écho de nos actions et de nos pensées".

"La loi de l'action et réaction n'est pas exclusive à la physique. Il s'agit aussi de nos actions humaines. Si j'agis avec bonté, je recevrai de la bonté.
Si j'agis avec méchanceté, je recevrai de la méchanceté. Tu recevras toujours ce que tu souhaites aux autres. Etre heureux n'est pas une affaire de destin, c'est une affaire d'option et de choix."


Finalement il a dit :

"Prends soin de tes pensées parce qu'elles deviendront des MOTS.
Prends soin de tes mots parce qu'ils deviendront des ACTIONS.
Prends soin de tes actions parce qu'elles deviendront des HABITUDES.
Prends soin de tes habitudes parce qu'elles formeront ton CARACTERE.
Prends soin de ton caractère parce qu'il formera ton DESTIN,
Et ton destin sera ta VIE."


Bref dialogue entre Leonardo Boff, un théologien brésilien et le grand Dalaï Lama


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La mort, c'est la vie qui continue

" La mort n'est rien,
je suis simplement passé dans la pièce d'à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre,
Nous le sommes pour toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l'a toujours été.
Sans emphase d'aucune sorte et sans trace d'ombre.
La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'a pas été coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
parce que je suis simplement hors de ta vue ?
Je t'attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l'autre côté du chemin.
Et en toi, si tu le veux bien ".

Charles Péguy


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La maison de famille

La famille ne se détruit pas, elle se transforme,
une part d'elle va dans l'invisible.

On croit que la mort est une absence quand elle est une présence secrète.
On croit qu'elle crée une infinie distance
alors qu'elle supprime toute distance
en ramenant à l'esprit ce qui se localisait dans la chair.

Plus il y a d'êtres qui ont quitté le foyer,
plus les survivants ont d'attaches célestes.
Le ciel n'est plus alors peuplé d'anges, de saints inconnus ou du Dieu mystérieux : Il devient familier.

C'est la maison de famille, la maison en son étage supérieur si je puis dire.

Père SERTILLANGES


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Regard sur la vie

Quand tu réussis à surmonter de graves problèmes relationnels,
ne t'arrêtes pas au souvenir des moments pénibles,
mais à la joie d'avoir traversé cette épreuve.

Quand tu sors d'un long traitement pour recouvrer la santé,
ne penses pas à la souffrance que tu as dû affronter,
mais à la bénédiction de Dieu qui a permis la guérison.

Emporte dans ta mémoire, pour le reste de ton existence,
les choses positives qui ont surgi au milieu des difficultés.

Elles seront une preuve de tes capacités
et te redonneront confiance devant tous les obstacles.

Chico Xavier

Francisco Cándido Xavier (2 avril 1910 - 30 juin 2002), alias Chico Xavier, est le médium brésilien le plus célèbre et le plus prolifique du XXe siècle. Sous l'influence des "Esprits", il produisit plus de quatre cent livres de sagesse et de spiritualité, dont une centaine édités dans plusieurs langues. Il popularisa grandement la doctrine spirite au Brésil. En 1981, le Brésil proposa officiellement Chico Xavier comme candidat au Prix Nobel de la paix. Après sa mort, les députés de l'assemblée nationale brésilienne ont officiellement reconnu son rôle dans le développement spirituel du pays.


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Message pour un père

Poème inspiré à Léo Rosenblum en Octobre 1988 par un fils décédé
dans la fleur de l'âge pour son père habitant QUAREGNON en Belgique.


Laisse rentrer le soleil, la musique et les fleurs
Et apaise ton coeur.
Reprends goût à la vie et sèche tous tes pleurs,
Retrouve le bonheur,
Apaise ta rancoeur.

Si la charge de mon corps pour moi est terminée
Car j'en suis délivré
Et je me sens léger,
Je dois monter plus haut, vers la douce lumière
Par des plans successifs voyageant dans l'éther.
Telle est ma destinée,
Elle était bien tracée.

Sais-tu mon cher Papa que ton âme souffrante
Freine mon envolée ?
Je te vois malheureux et ton chagrin me tente
De ne pas vous quitter,
De ne pas évoluer.

Aussi, je t'en conjure en inspirant ces vers
A notre ami Léo,
Souris donc à la vie, change ton visage austère
Et cela au plus tôt.

Progressant vers le monde de Divine Lumière,
Tu tempères mon bonheur en croisant ton regard
Tout rempli de détresse.
Sois aidé par la foi en Dieu et les prières.
Si tu m'aimes vraiment, émerge du brouillard
Car l'osmose spirituelle nous remplit d'allégresse
Et non point de tristesse.

Si tu veux m'écouter - et en cela j'insiste -
Accroche-toi à la vie et ne sois pas si triste.
L'espace nous sépare mais l'amour nous unit.
Vous restez sur la terre, je suis dans l'infini.
Continue donc ta route.
Continue, le destin en a décidé ainsi
De ton coeur chasse le doute.
Je vois qu'il t'envahit, et tu t'éloignes de Dieu :
Ce doute est bien pénible et me rend malheureux,
Car moi, j'ai foi en Lui.

Voilà, ces quelques vers. Tu en auras lecture
Avec tout notre amour.
L'épreuve est difficile, la vie humaine est dure
Au fil des nuits, des jours,
Elle doit être acceptée
Avec courage, patience et puis humilité.
L'épreuve nous grandit, les chagrins nous épurent.
Laissez-moi m'envoler vers le brillant azur.
Après la vie fugace, je vais vers le futur.
Nos liens tiendront toujours
Il n'y a pas de distance
Le temps n'est qu'apparence
Dans le sublime amour.

Merci ami médium travaillant dans la joie
Pour transmettre aux parents un peu de notre foi,
Toujours bien disponible et toujours bienveillant
Traduisant nos pensées tout en les versifiant
En écoutant nos voix.

Nota : La versification se fait naturellement et souvent très rapidement par inspiration des entités de l'au-delà qui nous entourent, nommées d'ailleurs "muses" par les poètes.
Ceux-ci comprennent inconsciemment que souvent la musique, la poésie, la peinture et de nombreuses créations artistiques sont inspirées d'"ailleurs", mais le reconnaître n'est ce pas un acte d'humilité contraire à l'orgueil humain ?

Léo ROSENBLUM (Médium spirite)


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Consolation

Maman, je ne veux plus te voir souvent pleurer.
Sèche tes larmes de douleur et apaise ton coeur,
N'aie plus contre ma mort cette dure rancoeur;
Mon âme est à présent dans la félicité.

De ce karma choisi, abrégeant mon enfance,
J'en acceptais l'épreuve, redoutant ta souffrance;
preuve déchirante pour nos évolutions
Oublies pour ton bonheur, dans notre humble maison,
Le cruel souvenir de ma jeune présence.

Je suis là près de toi, conscient et bien vivant,
Séparé par un voile, dans un tout autre monde
Que la lumière divine éblouit et inonde
Dans l'harmonie, l'amour, nous baignons hors du temps.

Je ne suis plus de chair et tu ne me vois plus.
Bien près de toi pourtant, par mon âme vibrante
Je te ressens fiévreuse, malheureuse et tremblante.
Si tu pouvais comprendre, comme tu serais émue !

Si tu pouvais savoir, comme changerait ta vie !
Mais, tu t'isoles en vain; tu souffres et tu supplies
Et ton chagrin t'égare; tu n'entends pas ma voix
Qui te crie avec force : "Maman écoutes moi,
Je ne t'ai pas quittée, crois-moi, je t'aime encore,
Tu n'es pas séparée de moi que tu adores."

"dans ce monde cruel où tu te désespères,
Saches que mon affection pour toi et pour mon père
Vous entoure tous deux avec force et prière"
Je demande à mon guide si généreux et si droit
De vous influencer pour prier avec moi,

Et d'avoir le courage de supporter l'épreuve
Jusqu'au jour où vos âmes auront enfin la preuve
D'une existence toute autre, mais qui n'est pas la vie
Telle que vous la concevez, mais celle des Esprits
Séparés de leurs corps qui redeviennent poussière.

Nous nous retrouverons et nous serons unis
Ensemble et pour longtemps dans ce monde invisible
Nous serons en osmose dans la joie indicible
La mort n'existe pas, je vous le certifie.

En attendant, sur terre resplendissez d'amour.
Donnez-vous tous la main et faites que chaque jour
Soit bien mis à profit pour évoluer vers Dieu.
La tendresse prodiguée entre vous me console
De m'être désincarné car tel est mon destin.
Ecoute petite mère, mes bien douces paroles,
Ecoute Maman chérie ce message serein
Plus tard, tu connaitras ce monde radieux.

En attendant souris, j'apaise ta souffrance.
Oui, je verse ce baume pour calmer ton chagrin,
Mais c'est la vérité, quoiqu'en pensent certains
Minés par la douleur dans leur triste ignorance
Mais ne veulent pas admettre les lois de survivance
Connues par tant de peuples dits moins évolués
Qui préparent en leur vie leur proche éternité.

Les cycles évolutifs sont lois de l'univers.
Comme succèdent à l'été, l'automne et puis l'hiver
Et le printemps revient et puis tout recommence
Après la vie, la mort et puis la renaissance
Pour gagner par degrés la Divine Lumière.


Message reçu par le médium LEO ROSENBLUM - octobre 1986


Retourner à la liste des Textes & Poèmes Imprimer le poème 'Qu'elle était douce notre maison' Qu'elle était douce notre maison
Qu'elle était douce notre maison

Qu'elle était douce notre maison
Réunissant toute la famille !
Douce chaleur, garçons et filles,
Dans le bonheur à l'unisson.

Qu'il était doux notre foyer,
Les bûches claires et puis ces flammes,
Chaleureuses comme nos âmes.
Qu'il est bon d'aimer, d'être aimé !

La grande table était servie,
Dans le silence et la prière,
Nous entonnions le "Notre Père"
Et apaisions nos appétits.

Que de souvenirs de bonheur
Me reviennent en ce court moment
Où je me remémore les heures
Où j'étais parmi les vivants !

Mais je ne regrette rien du passé,
Car la vitesse et la folie
Ont remplacé dans votre vie,
Joies simples et douce sérénité.
Et s'il fallait que je revienne,
Croyez, chers amis qui m'écoutez,
Je ne veux pas vous faire de peine,
Mais j'y serais bien obligée.

Car je suis dans le silence
Et j'ignore tout d'un corps pesant.
J'ai terminé toutes souffrances,
Je suis en paix au firmament.

J'ai assuré mon rôle de mère,
J'ai donné amour et bons soins ;
J'ai compensé toutes misères,
J'ai donné du temps et du pain.
Toujours dans la foi en priant,
J'ai conscience d'avoir suivi Dieu,
Je suis à présent dans les cieux,
Heureuse, sans regret, sans tourment.

Merci, ami Léo, de traduire ma pensée.
Puisse-t-elle éclairer nos amis,
Car vos réunions où l'on prie
Ont comme but de nous relier.

Faites bien passer les messages,
Les promesses, certes, sont de bon ton,
Mais de promettre d'être sage,
Il en faut l'application.

A présent, continuez la route,
Travaillez sur vous-mêmes amis,
Otez de vos coeurs les doutes,
Suivez le chemin qui conduit
A la sagesse...
Merci

Message reçu le samedi 26 novembre 1988
Par Léo ROSENBLUM



Retourner à la liste des Textes & Poèmes Imprimer le poème 'Noirs et Blancs' Noirs et Blancs
Noirs et Blancs

Note de Léo Rosenblum : Ce poème m'a été directement inspiré par une entité de couleur noire. C'est-à-dire ce que l'on nomme communément les esprits car la mort est un autre état d'être vibratoire. Bien sûr pour ceux qui veulent bien le comprendre et l'admettre (ce qui les rendrait probablement plus heureux) Lors d'un voyage pour mes activités professionnelles le 9 avril 1985, je me trouvais dans un hôtel à Chalons Sur Marne, (à présent, Chalons en Champagne), j'étais assis sur mon lit. Devant moi, ce noir aussi visible que nous le sommes tous de notre vivant sur terre m'a demandé "prends ton cahier et écris" ce qui fut fait en exactement trente minutes. Je n'ai ni rajouté, ni retranché un seul mot, j'ai simplement hésité d'écrire le mot "garce" que je trouvais trop fort, mais cet ami de l'au-delà m'a dit avec douceur devant mon hésitation : "Ne connais tu pas le langage des méchants, des racistes, et de tous les côtés ?" Comme d'habitude j'ai transcrit en vers ce qui m'était dicté "En vers" Que cet humble poème, nous fasse réfléchir et apporte un peu plus de fraternité et d'amour parmi les soeurs et frères terrestres dans nos si courtes vies et merci à nos amis pour la grâce qu'ils me font, de m'aider à distribuer à mes prochains un peu de leur amour incommensurable.

Souvent noirs sont les blancs,
Et pas toujours blanc sont les noirs,
Mais tous, sont frères en Dieu.

Je me souviens, c'était dimanche,
Moi j'étais noir, elle était blanche,
Et nous nous sommes rencontrés.

Je souffrais de ma négritude,
Elle aussi de sa solitude,
Et nous nous sommes consolés.

Nous devions nous aimer davantage,
Plus soudés en voyant des visages,
Qui n'étaient que haines rentrées.
Des réflexions désobligeantes,
Pour moi le nègre, et son amante,
Combien nous fûmes humiliés !

Comme elle est et vicieuse cette garce,
Pour s'accoupler à cette race,
De pauvre type déraciné.

Mon Dieu que les sentiments vrais et nobles,
Sont incompris, monde ignoble,
Combien nous avons dû payer.

Que de larmes et de souffrances,
Pour mon très court séjour en France,
Sur les bancs de la faculté.

Las des reproches et des sarcasmes,
Nous est venu l'idée fantasque,
Dans mon pays de retourner.

L'accueil chez moi ? Non pas meilleur,
C'était elle qui était de couleur,
Elle fut par tous rejetée.

Nous avons tenu bon...deux ans,
En supposant qu'avec le temps,
Reviendrait la tranquillité.

C'était compter sans la folie,
Qui naît soudain dans des pays,
Car le coup d'état a frappé.

Et quand advinrent les jours d'émeutes,
Ce peuple noir, tel une meute,
Nous a tous les deux massacrés.
Le crime ? C'était la mésalliance,
Enfreindre les lois, quelle insolence !
Pour cela nous étions condamnés.

Anomalie, honte du village
Je revois encore le visage,
Et le martyre de mon aimée.

Ce pauvre regard pathétique,
Ecrasé à grands coups de triques,
Et les cris vociférés.

Moi j'étais noir, elle était blanche,
On s'était connus un dimanche,
Mais je vous parle au passé.

On nous a recouverts de terre,
Car c'est vers Dieu...de tous...Le Père,
Que nos âmes s'en sont allées.

Là, parmi les champs et les fleurs,
Dans la beauté et le bonheur,
Ses anges nous ont consolés.

Au ciel, aucune différence,
De race, de peau, d'Afrique, de France,
C'est pour nous tous, l'égalité.

Faut-il mourir pour que comprennent,
Les hommes nourris par tant de haine,
Que le seul acte noble, c'est d'aimer ?

Pourquoi constater sur la terre,
Que luttes fratricides et misères,
Pour des vies si souvent écourtées ?

Nos âmes sont en paix en ce lieu,
Par la miséricorde de Dieu,
Réunis dans l'éternité.

Moi j'étais noir, elle était blanche,
On s'était connus un dimanche,
Et nos épreuves sont terminées.

Transcrit par Léo ROSENBLUM
Médium spiritualiste



Retourner à la liste des Textes & Poèmes Imprimer le poème 'A quoi sert la vie terrestre ?' A quoi sert la vie terrestre ?
A quoi sert la vie terrestre ?

Mesure le temps qui passe en voyant les visages,
Le reflet des miroirs ou ceux de tes amis.
On y lit le bonheur, les joies ou les orages ;
On y voit la jeunesse cédant au temps qui fuit.

Que fais tu de ce temps ? Que fais-tu de ces forces
Qui te sont accordées pour ton évolution ?
Que fais tu de ta vie ? Est-ce que tu t'efforces
De comprendre ton passage sur la terre, ta mission ?

Rejette tout orgueil, les défauts, l'avarice,
Car il faut s'alléger sur le chemin du ciel.
Perfectionne ton âme en l'épurant des vices,
Pour gagner une étape vers la vie éternelle.

Seulement une étape ; il en faut beaucoup d'autres
Après maintes années de vies et de séjours
Sur cette terre d'épreuves, afin d'être les hôtes
Du lieu dit "PARADIS" gagné avec l'amour ;

L'amour de ton prochain, appliquant les paroles
De ces illustres sages de toutes religions
Tous envoyés de Dieu, semant les paraboles
Pour faire vibrer d'amour les hommes et les nations.

Admire bien tous ces hommes, ces saints et ces apôtres
Souvent bien incompris, et souvent mis à mort.
Copie bien leurs exemples, pour que ta vie soit autre
Et que leur enseignement te rende bon et fort.

Oui, fort pour lutter contre toutes tes faiblesses,
Oui, faible pour céder à toute main tendue
Donne la main à tes frères guidés par la sagesse,
Partage ton pain, ton coeur, pratique les vertus.

Lorsque vers la lumière sera menée ton âme,
Tu seras sans regret, la mission accomplie.
Prie alors pour tous ceux qui sur la terre se damnent.
Tu comprendras enfin le pourquoi de la vie.

Et le pourquoi de l'homme, et le pourquoi des choses.
A quoi sert ce séjour, nos joies et nos ennuis,
A quoi servent nos vies, ou joyeuses ou moroses,
Les réponses aux questions données dans les écrits.

Que peu se donnent la peine de lire et de comprendre.
Frappe à la porte céleste ; C'est sûr, on t'ouvrira.
Cherche la voie du ciel si remplie de méandres.
Tu trouveras des guides, et l'on t'enseignera.

Le pourquoi de nos jours, ce qu'il faut en attendre,
Car de toutes richesses tu n'emporteras rien
Que l'acquis de l'amour du au fait de répandre
Les très saintes paroles, les préceptes divins.

Et de les appliquer, en ton âme et conscience.
Lorsque, devenu vieux, ou d'un court destin
Que tu sois ouvrier, berger ou homme de science
Quand sonne l'heure de quitter ce long ou bref chemin.

Sur ton visage serein reflétant la sagesse
La joie au fond des yeux, la bonté en ton coeur,
Tu partiras léger, tout rempli d'allégresse,
En retournant heureux vers Dieu ton créateur.

Car, paradoxalement, la mort est une naissance,
C'est renaître à la vie lorsque sont mis au tombeau
Nos corps inertes et froids, vidés de la substance
Essentielle qui est l'âme, la pensée, le flambeau.

Peu de frères s'en soucient et traversent l'existence,
Ils s'enrichissent de biens seulement matériels.
Mais le pourquoi l'on vit, pourquoi notre présence,
Ils en savent très peu, et ignorent l'essentiel.

Ces quelques lignes en vers résumant la doctrine
De tous les grands esprits nous ayant précédés
Conduiront tous tes pas vers la lumière divine,
Ta vie dans le bonheur et la félicité.

Léo ROSENBLUM

Message reçu le 18 mars 1985 entre midi et deux heures dans un restaurant de Cazères sur Adour sur la nappe en papier... Les chapitres étant éparpillés ... autour de mon assiette, il ne restait plus qu'à... les remettre en ordre et de les taper à la machine.


Retourner à la liste des Textes & Poèmes Imprimer le poème 'Please Remember'Please Remember
Please Remember

Note de Léo Rosenblum : Cette poésie a été transmise par une entité de langue anglaise de 21 heures à 22 heures 40 le 7 décembre 1988 lors de mes voyages professionnels. Ce poème a été reçu en langue anglaise... la traduction s'est effectuée avec facilité bien que je ne connaisse pas l'anglais. J'ai mis beaucoup plus de temps pour l'écrire à cause...des larmes qui m'empêchaient de voir la feuille que j'écrivais sous l'inspiration, à la campagne, seul dans une chambre d'hôtel.

Dans la brume matinale d'un matin du six Juin,
Armada terrifiante de feu et de tonnerre,
Milliers de bâtiments réunis sur la mer
Pour débarquer les hommes, les armes; terrible guerre
Sur les plages normandes de ce vert Cotentin.

Abraham et Dupont, Mohamed, Rosinski,
Sans oublier les Smith, Mac Grégor, les Johnny.
Nous venions de partout, tous unis et tous frères
Pour enfin libérer de quatre ans de misère
Les peuples emprisonnés sous le joug des nazis
Venus répandre le sang. Implacables ennemis
Sans pitié pour nos soeurs, nos femmes, nos pères, nos mères,
Pour les exterminer sous l'horrible bannière
Croix gammée, de l'horreur emblème de tyrannie.

Cette heure tant attendue dans l'aube de l'été
Pour refouler enfin le cruel occupant
Uniformes verdâtres d'un Reich triomphant
Cruels exécuteurs, indignes du nom d'Allemands.
Nos plus vifs désirs pour nous, gars de vingt ans,
Ramener le bonheur, la paix, la liberté.
Peu importe le prix que nous devons payer.
Nous voulions vivre pourtant dans la joie d'un foyer
La plupart d'entre nous pleins d'amour dans le coeur
Pour des parents laissés dans l'angoisse et la peur.
"Reviens-moi mon petit" leurs pauvres yeux mouillés
"Dans mes bras mon enfant, je t'ai bercé, choyé,
j'ai passé tant de temps, tant de nuits et tant d'heures
pour faire de toi un homme. Tu es toute ma fierté,
neuf mois et puis la joie de te donner le jour.
Des années de patience, de leçons et d'études,
Enfin nous sommes à trois, finie la solitude.
Ne pars pas mon enfant, bonheur de mes vieux jours"

"Je reviendrai Papa, je reviendrai Maman...
Je vous aime et ma force soutiendra vos faiblesses.
Je serai près de vous à l'heure de la vieillesse.
Je serai protégé, n'ayez point de tourment,
Mais le devoir m'appelle, chassons tous les tyrans".
Pauvre mère, pauvre père, dramatiques moments
Pour garder le sourire et rester impassibles
Alors que nous ne serons que de bien pauvres cibles
Sous le feu criminel qui peut stopper nos ans.
Par l'angoisse cernés, leurs yeux dans leur visage
Les vieillissaient d'un coup, j'en ai le souvenir.
L'amour doit être joie et non fait pour souffrir
Pour eux, nos sacrifices sont un crime à nos âges,
Mais la folie des hommes de toutes les nations
Qui déclenchent les guerres et luttes fratricides.

Avez-vous remarqué -et cela est stupide-
Ils immolent la jeunesse pour leurs folles ambitions
Mais c'est pour la dernière..."Soldats préparez vous
Sur la terre de France, vous attend la victoire.
Montrez au monde entier, en vous couvrant de gloire,
Vous êtes nos dignes fils, et mettez à genoux
L'ennemi aux aguets dans ce pays conquis",
C'est la faible lueur lorsque finit la nuit
Sur les vagues ondulantes, nous arrivons au bord.
Qui seront les vainqueurs ? qui seront les plus forts ?

Dans le calme du matin, c'est soudain le vacarme
Affreux déluge d'obus, monstrueuse boucherie
Loterie du destin qui arrache nos vies.
Les râles des mourants, les hurlements, les cris
Des milliers de soldats utilisant leurs armes,
Des corps déchiquetés, séparés de leurs âmes
Par le feu des blockhaus, invisibles dans la nuit
Révélant leur présence dans le jour naissant,
Répandant avec rage la mort dans nos rangs,
C'est la foudre et l'enfer qui nous a accueillis.

Papa, Maman chérie, je voulais revenir.
Le trouble m'envahit, je me sens défaillir
Et c'est, face contre terre... je me suis écroulé.
Je voulais vivre ma vie et on me l'a volée
Pourquoi dans les premiers ? Pourquoi le premier jour ?
Je voulais une famille et connaître l'amour.
Un terme aussi brutal, terminé. C'est si court
Sur la plage rougie en ce beau jour d'été.

Lorsque tu viens ici, médium aux cheveux blancs,
Ta pensée va vers nous et à nos sacrifices
Qui mirent fin à ta peur, ton mortel supplice
De connaître la mort dans un terrible camp
Où tu devais aller pour y rejoindre tes frères.
Six millions d'innocents tous réduits en poussière.
Prie pour nos jeunes âmes, tu es reconnaissant.
Maintenant tu nous vois ; la mort est illusion,
Nous vivons en esprit, tu connais ta mission.
Je peux compter sur toi et te sais assez sage
Et dans ce monde ingrat fais passer le message
Pour qu'en toute mémoire, chez tous les survivants,
Soit trouvé un moment pour de courtes prières,
Pour qu'enfin sur la terre soient effacées les guerres.
Abraham, Dupont, Mohamed, Rosinski,
Sans oublier les Smith, Mac Grégor, les Johnny
Ont lutté vaillamment, acceptant leur souffrance
Pour que la joie revienne sur le sol de France.

Quelques lignes tracées en ce jour de Décembre
Pour rappeler nos morts, la furie et les cendres.
Tu transmets nos pensées, décrivant nos destins
En passant toi aussi dans ce vert Cotentin,
Transcripteur versifiant, nous te disons merci.
Please remember for every body.

Ecrit le 7 décembre 1988 dans le Cotentin sur les plages du débarquement du 6 juin 1944< br /> Léo ROSENBLUM



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Noël

Depuis des décennies nous sommes tes compagnons,
Pour t'aider à semer l'amour, la compassion,
Au soir de ta vie, te vient la lassitude,
Nous fortifions ton âme contre l'ingratitude.

Tu étais prévenu, ainsi sont les humains,
Ils t'encensent aujourd'hui mais t'ignorent demain,
Nous t'avons mis en garde, car ils n'ouvrent leur porte,
Qu'en fonction d'intérêts, de ce qu'on leur apporte !

Pour la majorité, car tu trouves en chemin,
Beaucoup de tes semblables qui ne demandent rien,
Ils aiment c'est leur nature, même foi, même passion,
Ils servent Dieu, les autres et vibrent à l'unisson.

Quand on aime vraiment, et du fond de son coeur,
On pense aux êtres chers apportant le bonheur,
Tu en as tant semé et avec tant d'humour,
L'amnésie en ce cas, est un manque d'amour.

Ignore certaine ville où on t'a glorifié,
La gloire est éphémère, tu ne l'as point cherchée,
Tu les croyais fidèles mais ils t'ont oublié,
Il faut plaindre les êtres, de leur âme aies pitié.

Mais pense aux vrais amis, profitant de ce jour,
T'envoyant tous leurs voeux en prouvant leur amour,
Modeste carte écrite ou bien longue missive,
Ils ont perçu ton but et cela les motive.

Alors, comme toujours, offre leur tes souhaits,
Que leurs vies généreuses soient couvertes de bienfaits !
Que les anges gardiens, les guides spirituels
T'aident à répandre sur eux tout l'amour du ciel.

Garde tout au fond de toi, la vision de l'enfant,
Regarde vers l'horizon et ignore les tourments
Et de poursuivre ton oeuvre, continue à aimer,
La grandeur de l'homme "savoir pardonner"

Tu n'auras comme amis que des êtres sincères,
Car aux marchands du temple tu leur fais de l'ombrage,
La seule dévotion c'est vers Dieu notre père,
S'enrichir de la foi n'est pas le fait des Sages.

Et transmet nos messages dans la sérénité
Car tu n'es jamais dupe et c'est là ta sagesse,
Seule une âme forte excuse les faiblesses,
Et continue ta route dans la simplicité

Léo Rosenblum - Médium spiritualiste
Inspiré par mes guides dans la nuit du 24 décembre 2004


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Les chats

Ils sont autour de nous, bondissant, vifs et fiers,
Acceptant nos caresses si nous les méritons ;
Petites boules de poils, multicolores, altières,
Toutes griffes dehors, adorables chatons.

Très espiègles et joueurs, le coup de patte rapide,
Ils vont et virevoltent, pleins de vie et curieux.
Ils n'ont peur de rien et sautent dans le vide,
Ou se lovent sur nous ronronnant et heureux.

Parfois vociférant contre un chien inconnu,
Ils crachent leur colère pour imposer leur loi ;
Hors d'ici, imposteur, retourne dans la rue,
Ici c'est ma famille, mes amours et mon toit.

Et souvent ils sont frères et dorment l'un contre l'autre.
Ils partagent leur couche, les repas, la maison,
Et l'amour est de règle à l'instar des apôtres
Sur les antagonismes domine la raison.

Car les chiens et les chats sont bien souvent complices
L'amour chez les bêtes n'est pas calculateur
Si les hommes méchants n'excitent pas leurs vices,
C'est la fraternité qui régente leur coeur.

Et la vie passe ainsi, ils sont indépendants,
Car ce sont eux les maîtres et leur indifférence
Nous tourmente parfois autant que nos enfants,
Ils ne font qu'à leur tête, excluant l'allégeance.

Même pour les repas, règne l'indiscipline
Ne mangeant qu'à leurs heures et font les dédaigneux
Car ils savent d'instinct quand à notre cuisine
N'est pas bien à leur guise, ils trouvent beaucoup mieux.

Chasseurs impénitents, toutes griffes sorties,
Ils guettent patiemment les innocentes victimes,
Car c'est l'oiseau voletant, les loirs et les souris,
Qu'ils traquent avec sadisme pour arriver au crime.

Et puis les yeux mi clos, tout près du tapis brosse,
Ils apportent la preuve des méfaits de la nuit,
L'on découvre horrifiés, des têtes ou bien des os,
Reliefs d'un festin qui, par eux, est choisi.

"Gardez donc vos croquettes, vos boîtes ou votre viande,
Car je mène ma vie sans être inféodé ;
Je ne veux ni reproches, ni cris, ni réprimandes.
Nous la gente féline voulons la liberté."

Les années passent vite pour nos petits amis,
Dix ans terrestres, pour eux, c'est bien long en ce monde !
Nos existences sont courtes, bien plus courtes sont leurs vies.
Un trop bref passage près de nous. Tout s'effondre...

Ces chats indifférents, affectueux à la fois,
Nous causent des tourments autant que de plaisirs,
Nous les voyons souffrir, courageux, sans effroi,
Devant la mort qui vient et le dernier soupir.

Compagnons trop furtifs, pour vous nos yeux se voilent
Et nos gorges se serrent et puis nous vous pleurons
Et nous vous revoyons, là haut, près des étoiles.
A nouveau bondissant comme des petits chatons.

Parfois, nous sommes surpris car dans notre cuisine,
Un miaulement s'entend et nous voyons vos yeux.
C'est un signe du ciel, une grâce Divine
Pour nous dire "voyez ! Nous sommes dans les cieux."

Sentez notre présence, car nos petites âmes
Toutes autant immortelles que les vôtres aussi,
Nous venons près de vous, telle une douce flamme,
Pour réchauffer vos coeurs d'un amour infini.

La vie est ainsi faite, tout retourne à la tombe.
Il en est des humains comme des petits chatons
Trois petits tours sur terre, les années passent en trombe.
Peut être dans l'au-delà, nous les retrouverons.

Léo Rosenblum
Inspiré à la mi-août et écrit en septembre 1992


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Le Chien et sa chaîne

Ma vie est un calvaire au bout de cette chaîne,
Rivé à ce mur gris, me tenant prisonnier,
J'aboie en gémissant, je crie au monde ma peine,
Car je suis la sonnette vivant chez un fermier.

Passants qui me voyez, de moi ayez pitié
Si vers vous, menaçant, je vous hurle ma haine,
J'aurais besoin d'amour ou d'un peu d'amitié,
Pour ma souffrance sur terre et pour mon cou qui saigne.

Et partout de la pub, on dépense des millions
Pour vendre dans des boîtes des repas composés
Alors que la misère et les faibles pensions
Laissent à certains pauvres humains à peine de quoi manger.

J'ai beau être une bête, moi, j'observe les hommes,
Les scandales, les dépenses et l'argent gaspillé.
Des réceptions royales, des gabegies énormes,
Ce siècle devient fou, mon Dieu, ayez pitié !

Pour moi, n'en parlons pas, je survis et c'est tout.
Des restes de repas, une maigre pitance,
Pas de boîtes machin, chose, ronron ou canigou,
Pour moi, pas de caresses, de joies ou de dépenses.

Je sais et je connais de la gente canine
Qui se goinfre de mets que voudraient des enfants,
Et moi aussi, amis, je crie souvent famine,
Je suis un pauvre chien, un chien de paysan.

Ah ! Si j'étais chasseur, un complice de crime
Je serais bien nourri, adulé et aimé,
Pour traquer d'autres bêtes, d'autres pauvres victimes
De ces fous sanguinaires qui ne pensent qu'à tuer.

Mais ne suis qu'une sonnette, peu coûteuse alarme,
Nous sommes des esclaves pour des hommes sans coeur,
Nous aboyons sans cesse, vaine plainte sans larme,
Nous aurions tant voulu connaître le bonheur.

Vous passez dans des rues de villes ou de villages,
Nous sommes de pauvres vies asservies et sans joie,
Nous tirons sur nos chaînes, poussant des cris de rage,
Ayez pitié de nous, ayez pitié de moi.

Quel douloureux calvaire au bout de cette chaîne,
Aimez bien votre chien, car nous sommes pleins d'amour
J'aboie en gémissant, je crie au monde ma peine,
Devrai-je donc souffrir jusqu'à mon dernier jour ?

Léo Rosenblum
le 4 février 1995